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05 septembre 2023

CULTIVER L’AUTOCOMPASSION ET LA BIENVEILLANCE


«Je suis nul», «Je n’arriverai jamais à faire…», «Je ne vaux rien». Vous prononcez peut-être ces mots lorsque vous vivez des moments difficiles. Vous êtes très critique concernant votrecomportement. Pourquoi ne deviendriez-vous pas bienveillant et compatissant envers vous-même ?

L’autocompassion se définit comme le fait «d’apporter une réponse bienveillante à notre souffrance qui inclut le désir d’aide et de reconnaître que la souffrance fait partie de la condition humaine». (Gilbert, 2009)

Selon Kristin Neff (2003), l’autocompassion a diverses composantes :

    1- La bienveillance : il s’agit d’adopter une attitude bienveillante et encourageante envers soi et avec les autres (amis ou proches), de comprendre son fonctionnement concernant les émotions, la motivation, les faiblesses, etc., et de s’interroger sur ses propres besoins. En d’autres termes, il convient de s’accepter soi-même plutôt que de se critiquer et de se juger de façon excessive.

    2- La pleine conscience : c’est un état dans lequel nous portons notre attention volontairement dans le moment présent que ce soit au niveau des sensations, des émotions ou des pensées. Le principe est d’accepter ce qui survient plutôt que d’essayer de le contrôler ou de lutter contre.

    3- L’humanité commune : il est question ici de comprendre que les expériences vécues, qu’elles soient agréables ou déplaisantes, font partie de l’humain et qu’elles ne nous isolent pas car d’autres personnes vivent des moments similaires.


Astuces pour développer l’autocompassion

Astuce 1 : Accepter ses émotions
Les émotions ne sont pas nocives qu’elles soient agréables, neutres ou désagréables. Acceptez-les telles qu’elles sont, c’est-à-dire laisser les être, sans essayer de les contrôler ou de les juger.

Astuce 2 : Le carnet de la gratitude
Vous pouvez tenir un carnet de la gratitude à remplir régulièrement dans lequel vous vous adressez à vous-même avec bienveillance et où vous soulignez vos apprentissages et vos forces concernant les expériences vécues.

Sources :
    - Haicault, M. (1984), La gestion ordinaire de la vie en deux, Sociologie du travail, 26(3), 268-277.
    - Van Acker BB, Parmentier DD, Vlerick P, Saldien J (2018) Understanding mental workload: from a clarifying concept analysis toward an implementable framework. Cognition, Technology & Work, 20(3), 351–365..